Denis GANCEL

Il est né à Fécamp à deux pas des falaises d’Étretat et a étudié le piano dans la classe de Jeannine Bonjean à l’École normale de musique de Paris.

Il travaille la direction d’orchestre avec Jean-Pierre Loré et Pierre Dervaux et a été directeur artistique de plusieurs festivals : Les Boffilies à Paris, Magnificat à Paray-le-Monial, Musique en Pays de Caux… Il rencontre Jacques Loussier dans les années 90 qui lui donne le goût de la musique sans frontières et sans œillères. Après avoir créé Bonsoir Paris Jazz en 2010 il travaille le jazz et la composition avec Louis Nicolas Morançon. Il crée le Denis Gancel Quartet en 2015 qui se produit dans des festivals en France et au Sunside, au Studio de l’Ermitage, au Bal Blomet à Paris. Il sort son premier album « Miscellanées » début 2017 suivi de « Bric à Brac » en 2019 , Puzzle en 2021, Méli-Mélo en 2022. Au programme de 2023 un nouvel album : MicMac live au Sunside à sortir en mai, une tournée au Japon et la création de la Cantate « Les Pèlerins d’Emmaüs »

Denis Gancel Quartet & Cie

Rencontres avec Denis Gancel

La musique assemble.

Elle assemble le dissemblable et l’invraisemblable des rythmes, des notes, et des instruments…

En les invitant à rire, à danser, à aimer, à pleurer, elle révèle les âmes.

Elle parcourt un chemin, à chaque fois inédit. Itinéraire de compositions, d’interprétations.

Elle part à la rencontre de celles et ceux qui l’accueillent, simplement.

Se distraire, oublier, chercher, comprendre, s’envoler ?

Le quartet est issu de belles et grandes rencontres.

Celles lointaines et si présentes des professeurs, de piano, et de Direction. Jeannine Bonjean, professeur à l’Ecole Normale de Musique de Paris, disciple d’Alfred Cortot, sera l’ambassadrice de toutes les reconnaissances pour m’avoir appris que la musique est avant tout une question de respect. Respect du texte, respect des nuances, respect du tempo, respect des autres, et surtout, respect du silence, des silences.

Celle, déterminante, de Jacques Loussier, élève d’Yves Nat, enfant terrible du conservatoire, fou de Bach et de danses, cela va ensemble. Compositeur et concertiste de renommée mondiale, c’est lui qui nous mit sur le chemin escarpé mais réjouissant des compositions originales.

Et puis il y a les rencontres avec chacun des membres du quartet.

Le premier par ordre d’entrée en scène c’est Nicolas Chelly. Bassiste au feeling incroyable et aux goûts éclectiques, c’est lui qui, au détour d’un bœuf au Pays Basque, posa ses yeux sur des partitions griffonnées. Ses oreilles validèrent les premiers accords, les mélodies… L’aventure commençait.

Le second ne fût pas le batteur mais le saxophoniste et clarinettiste Philippe Nadaud. Bac + 17 en musique, sa culture est encyclopédique. Il puise sa science du texte, de l’articulation, du style, de son amour pour les livres. Il met sa science harmonique au service des compositions et marque de son empreinte les interprétations du Quartet.

Le troisième Hidéhiko Kan, se dit batteur en « Noir et Blanc ». Pourtant son jeu est tout en nuance et le mot qui le définit le mieux est « élégance ». Elégance de style, d’attitude, de couleurs. Il est LE batteur qu’il fallait pour ce projet. Doté d’un sens de l’écoute hors norme, il met l’esthétiques de ses deux cultures, Japonaise et Française, au service du groupe.

Comme pour les Trois Mousquetaires, nous sommes souvent cinq avec Franck Delpeut qui vient illuminer de son talent les compositions. Il n’est jamais le dernier quand il s’agit de faire groover un chorus. Mais là où il excelle c’est quand il s’agit de nous emmener en balade comme dans Nina. Il propose  une multiplicité de timbres à la façon d’un peintre jouant des couleurs de sa palette.

Et puis, il y a Juliana OLM, la « Diva » de Meli-Melo. Elle illumine de son sourire et de sa présence chaque concert. Juliana est devenue la voix du Quartet pendant les confinements, mettant à profit l’isolement imposé pour travailler et adapter les textes des chansons dans ses différentes langues : Espagnol, Anglais, Brésilien, Français… Excellente Guitariste, elle adore, en trois accords, plonger le public dans les tons verts et jaunes de son pays natal.